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ASSOCIATION D’ECHANGE ET D’ENTRAIDE AUX COMMUNAUTES INDIENNES DE L’ALTIPLANO BOLIVIEN

PROJET de FORMATION ARTISANALE

A - De 1998 à 2001 : extrait du bulletin municipal - Juillet 2000


L'association bolivienne dont nous vous parlons chaque semestre, ATEC, qui entretient des contacts réguliers avec ces populations, a compris que pour leur permettre un quelconque développement, il faut absolument redonner confiance en eux à ces gens modestes et résignés. Il faut les convaincre qu'ils doivent devenir aussi autonomes que possible et surtout les persuader qu'ils en sont capables .

ATEC a conçu différents projets, qui leur permettent de travailler de façon indépendante et de récolter le fruit de leur travail. Le plus important de ces projets concerne l'agriculture (céréales, arbres fruitiers, légumes, reboisement).

Nous, les Amis de Pablo, continuons de finançer le projet de formations artisanales, qui a démarré en 1998 : des jeunes et quelques adultes de Pisaquiri sont formés à fabriquer des objets utilitaires de leur vie quotidienne. Ils en disposent pour leur usage personnel et peuvent les vendre ( chaussures, chapeaux, robes de fêtes,confiseries) .

Ces ateliers sont doublés d'une formation scolaire, un rattrapage.

Les participants sont aussi en partie impliqués dans le financement des outils, qu'ils gardent après leur formation pour continuer seuls leur petite entreprise.

Ce projet doublement éducatif s'intègre parfaitement à leur vie de tous les jours.

Ceux d'entre vous qui étaient à notre soirée du mois d'avril , ont été les spectateurs d'une saynète qui relatait le déroulement d'une réunion, ayant lieu dans le village de Pisaquiri et à laquelle étaient présentes les personnes désirant participer à un de ces ateliers. Nous avons essayé d¹exprimer, sur un ton léger, la trop grande modestie et le besoin d'encouragements dont font preuve ces paysans.

Mais il n'en reste pas moins vrai que ce projet fonctionne bien. Les ateliers sont très appréciés et portent leurs fruits. Nous savons donc que les fonds que nous nous efforçons de récolter et que nous envoyons là-bas quand nous le pouvons, fournissent aux jeunes de Pisaquiri (et aux adultes qui le désirent), une activité stable et valorisante, complémentaire au dur travail des champs. Cela évite déjà à certains d'aller travailler plusieurs mois par an comme manoeuvre, à la ville ou dans les mines. Le contact qu'ils peuvent avoir maintenant avec la ville n'est plus seulement humiliant et écrasant : ils deviennent des personnes à part entière.

Nous pouvons envoyer cette année 3500 dollars grâce à vos dons, vos cotisations et les bénéfices de la soirée du mois d'avril.

B- LE BILAN : extraits du bulletin municipal et de la lettre aux adhérents - Novembre 2001


Le projet d'Aide à la Formation Rurale a concerné 6 communautés paysannes .

Pensé en concertation avec les familles, il s'est réalisé dans des ateliers de formations artisanales, consistant dans l'apprentissage de la fabrication de produits proches de leur culture ( chapeaux, sandales, paniers, broderies dont on couvre les tissus traditionnels). Ces ateliers furent animés par des artisans professionnels.

Pensé sur 3 ans, nous avons financé ce projet pour la somme totale de 77650 francs (salaire des formateurs, achat pour 50% du matériel, les autres 50% du matériel étant à la charge propre des bénéficiaires des formations).

Résultats : une cinquantaine de personnes ont été formées

50% d'entre elles, après leur formation, ont été capables de faire fonctionner une activité autonome, profitable à leur famille, en vendant leur production sur les marchés paysans ou à la ville.

Un enseignement de base (lecture, écriture) ayant été conjointement prodigué, une nette amélioration des connaissances, parfois très sommaires, est à remarquer. Conséquences immédiates pour les bénéficiaires:

- reprise de confiance en eux et en leurs capacités

- de rester à la campagne, de se soustraire aux travaux de force ingrats (porteurs, travail dans les mines) et de ne pas aller grossir les " sans travail " de la ville.

- de retrouver et d'élargir au sein des familles le savoir-faire des artisans.

Ce projet, qui est maintenant bien établi, peut continuer sans notre aide et ATEC, (l-Association bolivienne qui travaille et conçoit les projets avec les communautés elles-mêmes), nous demande d'apporter notre soutien à un projet-santé, pour lequel les conditions nécessaires à sa réalisation sont enfin réunies.

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